Sébastien Fanti est un avocat technologue qui participe au débat sur l’avenir des normes en cette matière, avec le souci de l’homme comme point cardinal de réflexion.
Après un master en droit à l’Université de Fribourg, l’obtention de son brevet d’avocat et de son diplôme de notaire il a étudié la protection des données, la finance digitale (CAS Digital Finance Law), puis la régulation financière (CAS Financial Régulation).
Elu Préposé à la protection des données et à la transparence de son canton durant 9 ans, il a concouru à la recherche du nécessaire équilibre entre impératifs de sécurité publique, protection de la vie privée et transparence de l’Etat.
D’un caractère affirmé, il a une appétence pour provoquer le débat dans le but de générer prise de conscience et processus vertueux.
Sebastien Fanti est l’auteur de plusieurs dizaines de publications scientifiques et le co-auteur de trois ouvrages de référence relatifs à la nouvelle loi sur la protection des données qui entrera en vigueur en septembre 2023.
Il est également le fondateur de Data Compliance, une firme pluridisciplinaire qui réunit des compétences transversales et siège dans plusieurs Conseils d’administration de sociétés dans le domaine du digital.
La nouvelle énergie de notre société numérisée est la donnée. Depuis l’invention en 1989 du World Wide Web, l’évolution est fulgurante. En raison de son irréversibilité, c’est même désormais de mutation dont il faut parler. Et comme toute invention, arrive un moment où il faut l’encadrer pour maîtriser les risques qui en découlent. Cette fois cependant, la vitesse est telle que les lois peinent à suivre.
La nouvelle loi fédérale sur la protection des données entrée en vigueur le 1er septembre 2023 a pour ambition d’accroître la protection des droits fondamentaux. Le temps est donc venu de faire un point de situation : où en sommes-nous et quel équilibre trouver entre trop et trop peu? Et surtout, comment anticiper les pas suivants de cette mutation? Pour les organisations et les entreprises, la protection des données et la cybersécurité ne sont plus des options. Comment appréhender ces questions pragmatiquement, sans panique, sans surenchère?