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Et si poser une question sur un territoire devenait aussi simple que de l’exprimer en langage naturel ?
Aujourd’hui, les grands modèles de langage (LLM) ne se contentent plus de comprendre les mots : ils peuvent chercher des données géographiques, les structurer, les mettre en relation, les requêter, et même piloter des outils pour produire des analyses ou des cartes.
Dans le domaine géospatial, où les données sont souvent éparpillées, complexes, encodées dans des formats techniques, cette capacité à faire le lien entre le langage humain et l’infrastructure géonumérique est une révolution silencieuse — mais décisive.
Il ne s’agit plus seulement de « trouver la bonne couche » dans un entrepôt de données : il s’agit de répondre à des questions concrètes sur les territoires. Quels sont les enjeux climatiques d’une zone donnée ? Quelle est la meilleure option de mobilité douce entre deux communes ? Comment un plan local d’urbanisme s’articule-t-il avec des données topographiques, environnementales, ou sociales ?
Nous montrons comment les LLM permettent d’aller au-delà du retrieval, en agissant comme des agents géo-intelligents capables de :
En somme, le LLM devient l’interface souple et intelligente entre l’humain et tout un écosystème d’outils géospatiaux. Nous partagerons nos expériences sur plusieurs projets où cette approche se concrétise : Avec SwissTopo, SchweizMobil ou SuisseRando, nous testons la recherche et la mise en récit assistée par IA pour valoriser des données cartographiques.
Avec DataGrandEst ou Géo2France, nous expérimentons des chatbots qui interrogent directement les données régionales.
Et dans le cadre du Jumeau Numérique du territoire français (IGN, CEREMA, Inria), nous explorons comment faire dialoguer les modèles avec un graphe de connaissance à l’échelle nationale.
Ce que nous proposons, c’est un changement de paradigme : ne plus seulement consulter la donnée, mais converser avec elle ; ne plus seulement utiliser des outils, mais les activer par l’intelligence conversationnelle.
Un territoire, c’est une somme de données. Mais c’est aussi une somme de questions. Et peut-être que, demain, on pourra leur parler.
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